Au moment d’écrire cet article, je me rends compte que je n’ai rien publié depuis le 31 Mars !? Et pourtant, je n’ai pas chômé pendant ces 2 mois 1/2, même si j’ai pris une semaine de vacances. J’ai poncé, enduit, puis poncé et enduit… et encore poncé et enduit, je n’en voyais pas la fin. Mais c’est fait!
L’enduit
Je me suis rendu compte que la fibre de cellulose, que j’utilise comme charge pour les collages et les joints congés, rend la résine difficile à poncer. Après quelques recherches, je me suis fixé sur l’utilisation de micro-ballons de verre creux comme charge pour réaliser l’enduit. Et c’est effectivement bien plus facile à poncer. Par contre, il est difficile de trouver le bon dosage pour éviter que l’enduit ne soit trop liquide ou trop pâteux : trop liquide, il coule; trop pâteux, il « peluche » et n’adhère plus. J’ai du jeter 3 ou 4 mélanges qui étaient inutilisables.
J’ai procédé ainsi :
- un premier ponçage complet de la coque avec du papier de grain 80 (parfois 40 pour les sur-épaisseurs)
- pose d’une première couche d’enduit pour boucher les trous
- ponçage avec un grain de 120
- pose d’une deuxième couche d’enduit pour obtenir une belle surface et que les lignes d’eau filent au mieux.
- ponçage avec un grain de 120
j’ai répété les deux dernières opérations jusqu’à obtention d’un résultat satisfaisant (à moment donné, il faut savoir s’arrêter)
Je n’ai pas enduit le bordé supérieur qui recevra ultérieurement la stratification de liaison pont/coque et de l’ancrage des bras de liaison entre les coques.
Le primer époxy
Étant donné que je n’aurais plus à faire de stratification sur les œuvres vives de la coque (les dérives seront déportés dans les flotteurs) et qu’il est plus facile de travailler sur les œuvres vives quand la coque est retournée, j’ai décidé de passer les premières couches de primer époxy. Ce primer à pour fonction de réaliser une barrière contre la pénétration de vapeur d’eau pour la prévention de l’osmose. J’ai choisi le Light Primer Epoxy de chez Hempel. J’ai appliqué au rouleau 3 des 5 couches sur le fond et le premier bordé et 2 des 3 couches sur le deuxième bordé, les autres seront traités une fois la coque retournée et le pont stratifié. Il suffira ensuite d’un léger ponçage grain 150 avant de terminer l’application des couches du primer avant de peindre la coque.
On peut voir sur la photo ci-dessus une barre de bois (fixée au mannequin de la coque) qui servira de « pognée » pour soulever et déplacer la coque (j’en ai fixé 4 au total) et une longue planche de bois horizontale (également fixée au mannequin) qui servira d’appuis lors du retournement de la coque, protégeant ainsi le haut du bordé.
La prochaine étape, le retournement de la coque, est prévue pour dimanche prochain 25 juin. Pour la main d’œuvre, j’ai embauché les copains…